The depressed Batman (en/fr)

French Version

The first minutes of the film reveal a darker and more gangrenous Gotham than ever. Pattinson’s voiceover confirms it, the apocalypse or at least the end of the hero seems near. This new version promises to be exciting.

Unfortunately the story never takes off. A monotonous Robert Pattinson with his depressing faces—we are bored. This is not enough.

The mystery surrounding Batman completely disappears. He participates way too normally in the city life. It is presented to us as a somewhat eccentric inspector with a fetish for tights. We might as well have seen him queuing in a grocery store with a carton of milk.

The film lacks alternation with his secret identity, there is no more Bruce Wayne. Matt Reeves only shows us a dark Gotham City. We miss the intricacy and double-life well played by Christian Bale in the previous The Batman.

Zoé Kravitz as Catwoman takes on her role of little guilty pleasure well, but does not succeed in imposing her uniqueness. Unfortunately, we see too much of Halle Berry. The romance between the two heroes is weak and never lets us believe in something viable.

This latest instalment is simply uninteresting. But worse, by its lack of nuance and subtlety, allows our minds to see that a costumed man fighting crime is a pretty ridiculous thing. With this version, Matt Reeves repeated tirelessly in my ear for 2h56 my age and thus encouraged me to consider that I am too old for all that—Maybe it was time for me to move on. 


Batman le dépressif

Les premières minutes du film dévoilent un Gotham plus sombre et gangrené que jamais. La voix off de Pattinson le confirme, l’apocalypse ou du moins la fin du héros semble proche ; ce nouvel opus s’annonce passionnant.

Malheureusement l’histoire ne décolle jamais. A l’image d’un Robert Pattinson monotone, on s’ennuie. Rien d’autre ne nous est proposé que son faciès dépressif. C’est peu.

Le mystère autour de l’homme chauve-souris à quant à lui disparu. Il participe le plus normalement possible à la vie de la cité et nous est presque présenté comme un inspecteur de police un peu excentrique – fétichiste des collants. A ce stade il ne serait point choquant de le trouver faire la queue dans une épicerie une brique de lait à la main.

Il n’y a plus de double vie, plus de Bruce Wayne, la nuit semble avoir tout emporté. Le film manque d’alternance, de secrets, et les frasques de Christian Bale, des films précédents, pour brouiller les pistes quant à sa véritable identité viennent à nous manquer. 

Zoé Kravitz, en Catwoman, endosse bien son rôle de petit plaisir coupable mais ne réussit pas à imposer son unicité ; on ne pense malheureusement qu’à Halle Berry. De plus, la romance entre les deux héros est faible et ne nous laisse jamais croire en quelque chose de viable, de réel.

Ce dernier opus est tout simplement inintéressant. Mais pire, par son manque de nuance et de subtilité, permet à notre esprit de constater qu’un homme costumé qui combat le crime est une chose assez ridicule. Pendant 2h56, Matt Reeves m’a rappelé mon âge et ainsi encouragé à considérer que trop vieux pour tout ça, il était temps pour moi de passer à autre chose. L’introduction annonçait finalement bien une fin, la mienne.