DUNE, un dessert cinématographique ?
Privés malheureusement de championnat et de Ligue des Champions pour cause de trêve internationale, nous en avons profité pour aller voir le très attendu Dune au cinéma.
Séduit les premières minutes par la beauté et le faste des images, sans oublier les costumes très Rick Owens et Yeeze, mon enthousiasme s’est bien vite mué en aigreur pour finir en de l’indifférence face à cette tentative de Denis Villeneuve manquée.
En effet, le réalisateur Canadien présente une adaptation très convenue qui me rappelle les contes caricaturaux de mon enfance, avec le méchant gros dégoûtant qui s’en prend au petit prince et sa mère, immaculés et innocents, et pour lesquels le petit peuple (tous les rôles secondaires : les noirs, les asiatiques et hispaniques) sera sacrifié.
Après ça, il ne reste plus grand chose pour les plus de 25 ans qui n’auront pas succombé à la stupide beauté de Timothée Chalamet, immortalisé sous tous les angles. Comme Pochettino au PSG, sans idée, Denis Villeneune semble s’en remettre tout entier à sa star pour décider du sort de son film. Mais là encore trop timoré, l’ode vire au simple portfolio.
DUNE est un film sans vision autre qu’esthétique, qui rapidement ennuie, et par sa durée (2h35) sonne comme une longue et lente agonie.